Le mouvement d’occupation de l’ancienne Halte de Jour a pris fin suite à l’intervention des forces de l’ordre ce matin à 7 heures, à la demande de la ville de Tours.
Cette issue, sans surprise, confirme la préférence systématique du maire de Tours, Jean Germain, pour l’aspect policier du droit contre son aspect émancipateur, et ce, dans tous les domaines (droit du logement, mais aussi droit du travail avec la condamnation définitive de la ville dans le dossier ACCES).
Pour notre part, nous soutenons les mouvements d’auto-récupération des sites publics désaffectés tant que des gens resteront condamnés à dormir à la rue ou dans des voitures dans l’agglomération de Tours.
S’ils ne peuvent résoudre tous les problèmes, ces mouvements permettent de symboliser dans des lieux une partie de la souffrance de la population d’une ville
La Ligue des Droits à l’Homme était prête à se porter garante du bon déroulement d’un processus de ce type au 68 rue du Canal. Cette proposition a été rejetée, non sans condescendance, par le maire de Tours, Jean Germain.
Ces mouvements existent et se développent sans rencontrer d’opposition des élus locaux dans un pays comme l’Italie Et cela y compris dans des villes dont l’étiquette politique serait considérée comme très à droite par rapport à celle de Jean Germain.
Ce sera aux citoyens de Tours de se déterminer prochainement pour savoir s’il n’ont pas été victimes de tromperie sur la marchandise électorale proposée par le Parti Socialiste depuis 20 ans.

David Chollet
conseiller municipal,
président du groupe des élus écologistes de Tours.